IL ÉTAIT UNE FOIS…
La médecine par les plantes remonte à l’aube de l’humanité. Aux temps préhistoriques, les chasseurs-cueilleurs ne se limitaient pas à consommer des plantes, ils s’en servaient aussi pour se soigner. Pas d’écrits bien sûr, mais des fouilles archéologiques ont dévoilé qu’il y a 35000 ans les hommes de Cro-Magnon connaissaient certaines plantes comme la camomille, le chanvre, l’ortie, l’achillée millefeuille, le lin, le pavot et la valériane. Les premiers « sorciers » datent de cette lointaine époque où l’usage des plantes médicinales revêtait pour les hommes un caractère sacré. Chez les civilisations précolombiennes, les Mayas, les Aztèques et les Incas utilisaient déjà le quinquina, réputé pour ses propriétés antipaludiques et anti-inflammatoires, tout comme l’ipéca, connu pour ses vertus respiratoires et gastro-intestinales, ou encore le curare, dont ils se servaient comme anesthésiant